7.5.17

3 jours sur la Dolce via en famille.


Allons mettre à l'épreuve nos sacs de couchages

On a découvert cet itinéraire récemment, il fallait donc le tester avec les enfants.
On à roulé sur 45 kilometres les deux premiers jours (15 le premier et 30 le deuxieme) puis le troisième on a fait un aller retour sans bagages vers le tunnel des Nonieres depuis le camping du Cheylard (information importante: ils proposent d'excellente pizzas maison!).

C'est une voie verte tres tranquille , les enfants peuvent la parcourir sur leurs vélos sans aucun problème.
On a juste du composer avec la meteo de cette fin Avril, du vent, pas de pluie mais des temperatures de 3 degrés durant les nuits.
Pour eviter de retrouver les enfants congelés, on avait doublés leurs sac de couchages avec nos vieux sacs de rando, d'apres eux, ils n'ont jamais eu froid.


Le site de la dolce via : https://dolce-via.jimdo.com/
















5 dans une tente, c'est possible. les tente tipi le permettent!


La famille au complet, chacun sa charge.



6.3.17

Un morceau de velo francette, un peu de vélo et beaucoup de Flixbus

Ou comment gagner une journée de transport pour le plaisir de rouler (face au vent).

J'avais deux objectifs:
premièrement , rejoindre femme et enfants en Deux-Sevres pour partager la route du retour.
Deuxiement, voir si Flixbus peut etre une solution interessante pour voyager avec son vélo.

Objectif bonus : faire du vélo sur un bout de velofrancette.

J'ai relativement bien voyagé dans le car, j'ai surtout gagné une journée de transport car c'était un bus de nuit. on y dors pas forcement bien mais c'est en bonne forme que le chauffeur m'a déposé au péage nord de Saumur à 6h du mat (depart de lyon la veille à 22h25).
Pour qui veux continuer à vélo (comme moi) il faut soit emballer son vélo dans du Cellophane, soit dans une housse facilement compactable (ce que j'ai fait, et elle a trouvé place dans le harnais fixé au guidon).

Voici quelques photos, elles sont en noir et blanc car j'aime mieux. Le temps était nuageux et la campagne en cette saison est encore habillée en couleur d'hiver (marron, vert foncé, maison blanche ou grises, eau du Thouet sombre).

Photo souvenir, avant de tout déballer

Me voila pret a partir, le jour se lève...j'ai trainé pour tout ranger.


Montreuil Bellay

Faut composer avec les grandes eaux

L'arrivée sur Thouars, donne le ton. La ville manque un peu de vie.

On y trouve pourtant de jolie vue. parfait pour la pause sandwich.

Par contre, j'ai surtout roulé le nez au vent, pendant...117 kms.

Au final, c'était une sympathique petite experience.
Parti de chez moi le jeudi soir, c'était agréable de rouler le lendemain matin dans une autre region.
Le bus de nuit fait clairement gagner du temps.

Quand à la vélo Francette, elle est tres bien fléchée (du moins sur le petit secteur que j'ai fait) et emprunte que des petites routes.

8.8.16

Le tour des monts du Forez à VTT

Petit sejour de bikepacking dans les monts du Forez



Apres le Vercors, voici un autre trip VTT dans un autre endroit très sympa.
C'est une boucle de 130 kilometres au depart du col du pradeaux.
Deux jours et demi de vélo, avec un premier jour sur les superbes cretes puis une descente dans la vallée (c'est moins sauvage), avant de remonter sur le col.

Quelques photo sur mon Flickr : ride ze mont du forez

5.6.16

Le Vercors à VTT sur la GTV

3 jours de vtt sur les traces de la GTV debut mai 2016.




Avec mon pote Arno, on est allé faire une petite traversée du Vercors en mode bikepacking.
On est partis depuis Lans en Vercors pour rejoindre Die via les Hauts plateaux.
Ca donne un itinéraire d'une centaine de kilometres et environ 3000m de dénivelles positif.

J'ai particulièrement apprécié la partie finale depuis la cabane de prêt Perret jusqu'à Die.
Dans l'ensemble c'est un beau parcours, seule la route forestiere qui permet de rejoindre la cabane du prêt Perret manque d'intérêt (mais permet d'avancer rapidement).

Quelques photos sur mon dossier flickr : ride ze Vercors


16.4.16

Velo pour l'itinerance..Mise a jour

Mon Genesis Fortitude est devenu un velo de gravel... 

...Ou Allroad...ou, je sais pas quelle nouvelle definition...
Bref..

Mon fatbike Salsa étant désormais mon VTT pour le voyage comme pour les sorties à la journée, le Genesis prenait la poussiére.
Je l'ai donc transformé en sorte de super vélo de route, capable de rouler sur toutes les surfaces, du moment que ça devient pas trop trialisant.
En quoi porte la transformation?
Et bien simplement en changeant le cintre, pour un modèle type route, conçu pour le tout terrain.
En gros c'est un cintre un peu moins bas et plus large qu'un cintre de route classique.
Mon expérience sur l'étape du tour il y a deux ans n'aura pas servie à rien, au moins j'ai remarqué qu'un guidon de route c'est quand même pas mal pour avaler les kilometres efficacement. 
Il sera parfait pour les long trips sur pistes ou routes, ou pour faire du VTT en Deux Sevres (car la bas, les chemins sont roulant et sans cesses coupés par des portions de routes...ceci dit c'est globalement une bonne partie de la France qui est comme ça en fait).







4.11.15

Transporter son appareil photo en voyage à velo

Ma solution à VTT.

Deja j'ai changé de matos.
Terminé le reflex, bonjour l'appareil hybride Fuji.
J'ai gagné 600g sur la balance, du coup je peux le loger dans un petit sac étanche que je porte sois sur le dos à la maniere d'un bike messenger ou sur le guidon lors des transition sur le bitume ou les longues montées peu cassantes.
j'ai de ce fait l'appareil toujours en accés rapide.







12.10.15

Venez donc au Grand bivouac ce weekend!

Je serai sur le stand Velocoop le 17 et 18 octobre prochain à Albertville.
C'est le Grand Bivouac, n'hésitez donc pas à passer me voir pour discuter voyages, bières ou autres.

30.8.15

L'Islande en VTT, y a quoi dans les sacoches?

Voici la liste de ce que j'avais embarqué avec moi.




Vêtements:

  • Un short de velo.
  • Deux cuissards.
  • 4 paires de chaussettes en laine de merino
  • Deux collants long en laine de merino
  • Deux t-shirt manche longue en laine de merino
  • Un boxer pour le soir
  • Une doudoune à capuche
  • Un bonnet
  • Deux paires de gants de VTT
  • Un polaire fine
  • Une paire de chaussette étanche


Pour la pluie et le vent :

  • Une veste goretex arcteryx.
  • Un pantalon de pluie Vaude.
  • Une paire de surchaussure Vaude.


Pour dormir :

  • Un matelas thermarest neo air
  • Un sac de couchage triple zero ansabere 400
  • Une tente Golite shangri la 5. C'est un tipi 4 personnes.


Pour cuisiner:

  • Un rechaud à bouteilles de gaz déportées Primus.
  • Une popote MSR inox (casserole, poêle, bouilloire).
  • Une spork titane.
  • Une tasse en inox.
  • Deux gourdes de 1200ml Klean Kanteen


Pour s'orienter:

  • Un gps sportiva + une batterie supplémentaire.
  • Les cartes d'Islande au 1/100000.


L'électronique:

  • Un smartphone.
  • Un panneau solaire Dracula technologie + batterie d'appoint.
  • Mon Fuji Xe2 et 5 batteries supplementaire.



7.8.15

L'Islande en Fat bike, le bon matos

Les trucs qui on bien fonctionné durant le périple.


Sur un court séjour comme celui ci, avoir une connexion internet pour se tenir au courant de la meteo à venir et pour surveiller l'ouverture des pistes était un bon choix.
On a pu gagner du temps, et prendre les bonnes decision plus rapidement.
J'ai juste acheté sur place une carte SIM avec le minimum de forfait 4G.



Autre point important, le comfort des pieds.
Je suis parti avec cette seule paire de chaussure de velo (en plus des crocs pour le bivouac).
Je cherchait une paire de chaussure comfortable acceptant des cales pour pedale auto et qui me permettrait de marcher sans problème , voir de randonner sur de petite distance.
je les ai gardé aux pieds pendant 11 jours, j'était vraiment bien dedans.
Elles vont tres bien pour pedaler bien sur, mais elles ne sont pas ridicule non plus pour marcher.





Question bouffe. J'avais emmené des plats lyophilisés et des barres de cereales aux noix.
C'était mes premiers lyophilisé, et c'est une bonne surprise, c'est pratique, c'est plutôt bon et c'est vite preparé, meme sous les rafale de vent.
On a fait la moitiés de nos repas avec (plutôt le midi du coup) et le soir on cuisinait normalement.
Quand aux barres aux noix, c'est presque une friandise tellement c'est bon!




Energie nomade. J'ai eu en pret un panneau solaire de 6W.
Etant donné qu'il y a beaucoup de lumiere en Islande à cette periode de l'année , il a été tres facile de recharger le GPS ou la petite batterie annexe.
Ciel degagé : la recharge de la batterie de 1100 mAh etait bouclé en 3 à 4 heures.
Soleil voilé : environ deux fois plus long que si le temps est degagé.
Ciel bouché de nuage : ca marche plus.




Les cartes papiers au 1/100000 . Meme si elles sont incompletes ou pas à jour, elles nous on permis de nous retrouver autant de des situations merdique que sur de beaux chemins.
Dans tout les cas, on à pu eviter le maximum de route grace à elles.



Mon Salsa Mukluk.
Genial!
Meme chargé, il passe partout.
Le confort et la largeur des pneus on fait merveille.
On a pu s'offrir des pistes sablonneuse pour chevaux sans risquer la galere, juste en dégonflant les pneus.
Et si il faut faire 20 kilometres de bitumes, il suffit de regonfler un peu plus les pneus puis redescendre en pression un fois sur les chemins.
C'est pour moi une revelation, je veux plus le quitter!



Il y a quand meme des defauts.
Le boitier de pédalier bas, permet certe une bonne stabilité, mais les pedales touchent souvent les pierres.
La largeur de l'engin peut poser problème dans certaines ornières particulièrement profondes comme celles creusés par les chevaux:





24.7.15

L'Islande en fat bike

ou comment être définitivement convaincu que le fat bike est un vélo parfait pour l'itinérance en tout terrain.

Bien, je vais tenter de faire un rapide compte-rendu des 10 jours passés à rouler en Islande.
Je vais surtout parler du voyage, je ferai un autre post plutôt orienté sur le matériel une autre fois.

L'Islande, ses paysages grandioses et sa météo très particulière.
Et question météo, je peux dire que dans un sens on a eu beaucoup de chance, il n'y a quasiment pas eu de pluie, juste une journée à rouler dans la tourmente glaciale.
De ce côté-là c'était cool, le problème venait plus d'un gros décallage dans les saisons, en effet l'été semble avoir du retard, beaucoup de retard. 3 semaines nous dit-on.

Résultat, tout le centre de l'île est fermé, les bus n'y vont pas, à cause du dégel, et certains endroit seraient encore enneigés.
C'est dommage car j'avais justement prévu de prendre le bus avec les vélos pour Hveravellir, et ensuite descendre sur le sud via les pistes et les trails de montagne.
Tant pis, on partira de Reykjavik à vélo, direction les highlands en espérant que ça ouvrira d'ici qu'on arrive.

Ci-dessous la carte du trajet:



Le centre n'ouvrira pas, j'ai beau vérifier chaque jour les sites d'infos, rien ne change.
Alors on est allés se rendre compte par nous-même ce que voulait dire "zone interdite à la circulation" : un mètre de neige à 600 m d'altitude, on a poussé les vélos sur plus de 6 kms en suivant la piste au GPS et en se repérant aux montagnes.




Quand ce n'est pas la neige, ce sont les rivières gonflées par la fonte qui sont impossibles à traverser sans prendre de risque trop importants.
Autre particularité de l'Islande : ses cartes incomplètes ou mal mises à jour.
Comme on voyage principalement hors des routes, on se retrouve souvent à jongler entre les itinéraires équestres et les pistes.
Parfois les chemins équestres disparaissent brutalement et on se retrouve à jardiner aux milieux des mottes herbeuses et des arbres miniatures pour boucler la trace, ou encore la piste débouche dans une nouvelle propriété privée sans possibilité de poursuivre la route (qui pourtant apparait sur les cartes et le GPS). Bref l'Islande c'est l'aventure (mais on est venus pour ça)  même sans traverser le fameux Sprengisandur.


On bouclera le périple avec 80% de chemins, puis comme il nous reste quelques jours on louera une voiture pour aller rouler dans d'autres endroits à la journée.
On a dormi un coup sur deux en bivouac ou en camping selon ce qu'on trouvait chaque jour.
On était autonome en nourriture (souvenez-vous, on devait faire le désert au départ).

Ca restera une super expérience car j'ai découvert de nouveaux endroits que je ne connaissais pas et même si j'ai une légère déception sur le fait de ne pas avoir pu réaliser le projet initial, j'aurai quand même pu tester dans de vraies conditions mon fatbike (j'en parlerai plus tard, mais c'est un vélo génial).

Quelques photos pour illustrer :



Bon, par où traverser?





Source d'eau chaude à l'horizon.


Le fat roule sans problème là dedans, mais par peur de déchirer un pneu bêtement on a préférer pousser .





D'autres photos sur mon compte flick'r : https://flic.kr/s/aHskgazD3o